Etats-Unis : Joe Biden affiche un optimisme prudent après un début de mandat réussi
2021-03-12 22:26:16
Lors de sa première allocution solennelle, le président a exhorté ses concitoyens à ne pas baisser la garde trop vite face au Covid-19. Il a promis que les vaccins seront accessibles à tous les adultes qui le souhaitent dès le 1er mai.
Un an de pandémie, cinquante jours à la Maison Blanche : Joe Biden s’est appuyé sur cette concomitance, jeudi 11 mars, pour afficher son optimisme au cours de sa première allocution solennelle de président, dominée par la lutte contre le coronavirus.
Il a consacré sa première partie au recueillement, sortant de sa poche de veste un carré de bristol sur lequel il reporte quotidiennement le nombre de morts imputés au SARS-CoV-2. Un appel à la mobilisation s’est ensuivi dans lequel Joe Biden a exhorté ses concitoyens à ne pas baisser la garde trop vite, contrairement à ce qu’ont décidé certains Etats dirigés par des gouverneurs républicains. Il a promis que les vaccins seront accessibles à tous les adultes qui le souhaitent à partir du 1er mai. « J’ai besoin que chacun d’entre vous fasse sa part, a-t-il insisté. Ce combat est loin d’être terminé. » Puis le président a évoqué l’espoir d’une fête nationale, le 4 juillet, au cours de laquelle les Américains pourraient enfin commencer à renouer, en petit comité, avec des « jours meilleurs ».
Quelques heures plus tôt, Joe Biden avait engrangé une première victoire politique en paraphant un gigantesque plan de soutien de 1 900 milliards de dollars (1 590 milliards d’euros). Ce plan destiné à panser les multiples plaies laissées par l’épidémie de Covid-19 va désormais s’ajouter à la campagne de vaccination massive qui a trouvé son rythme de croisière et qui touche chaque jour plus de 2 millions d’Américains. Le président s’est félicité, jeudi soir, que l’objectif de 100 millions de personnes immunisées soit probablement atteint à la mi-mars avec environ un mois et demi d’avance sur le calendrier avancé par le démocrate avant son arrivée à la Maison Blanche, le 8 décembre 2020, alors que cette campagne de vaccination était encore balbutiante.